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Cycle Belleville-Ménilmontant en images

 

Habitants, cinéastes, romanciers, artistes, photographes d’hier et d’aujourd’hui et bien d’autres - qui l’ont aussi chanté- nous invitent à cheminer, parfois en promeneur solitaire ou sous l’émotion de l’enfance, dans l’âme si singulière des quartiers de Belleville et Ménilmontant. Héritiers de la Commune, ces quartiers populaires et cosmopolites, terres d’asile et d’accueil de populations aux provenances multiples, en transformation permanente, survivent au mythe. Quartiers ouverts, d’expérimentations sociales et culturelles permanentes ! Quartiers de l’Est parisien qui en appellent d’autres en miroir en France, en Europe et ailleurs.

 

A la recherche du temps perdu comme l’évoque le roman de Proust, et pour cette 9ème  saison de programmation, nous vous invitons à continuer ce voyage entre ici et ailleurs pour ce cycle spécial de projections « Belleville-Ménilmontant en images », accessible en ligne, à l’initiative de l’association Trajectoires (Mémoires et Cultures) en partenariat avec la Bellevilloise.  

 

ALORS DE-CONFINONS NOUS AVEC POESIE, EN ATTENDANT DE NOUS REVOIR  !!!

 

AU PROGRAMME – Films en ligne les 2 septembre et 19 août 2020

MERCREDI 19 août 2020

Droits réservés

 

 Le monde en un jardin - Documentaire de Frédérique Pressman (2011 – 91 mn).  

 

Sur la colline de Belleville, à Paris, un parc a vu le jour il y a 25 ans lors d'une vaste opération de rénovation urbaine. Parvenu aujourd'hui à la maturité, ce havre de verdure abrite toute la diversité humaine du quartier, un des plus populaires de la capitale. Avec des gestes simples, Gérard, jardinier en chef et philosophe, veille sur son domaine végétal et sur les âmes de ceux qui le fréquentent. Au fil des saisons, la vie s'écoule au sein de ce petit monde, nous offrant un reflet apaisé de notre société.

 

Accessible en ligne – extrait sur le lien suivant : https://vimeo.com/30435927

Autour du film : https://www.franceinter.fr/emissions/l-humeur-vagabonde/l-humeur-vagabonde-22-janvier-2014

 

 

 

MERCREDI 2 septembre 2020

 

Droits réservés

 En remontant la rue Vilin  - film documentaire de Robert Bober (1992 - 48 mn)

 

A partir d’un travail entrepris par Georges Perec, le réalisateur et l’écrivain Robert Bober, mène une passionnante investigation autour de photographies de la rue Vilin  (dans le 20ème) et des descriptions minutieuses établies par l’écrivain sur les lieux de son enfance et sur leur transformation. Procédant par juxtaposition du passé et du présent, de l’image et de l’écrit, de l’observation et du souvenir, le réalisateur prolonge, à la façon d’un puzzle, l’entreprise de son ami Georges Perec et révèle les multiples facettes de cette quête d’identité à travers l’espace et le temps.

 

Accessible en ligne sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=8HfvFHQ-j6s

 

Autour du film et de Georges Perec : http://www.linflux.com/litterature/filmer-perec/

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

 

AU PROGRAMME – Films en ligne les 1er et 15 juillet 2020

 MERCREDI 1er juillet  2020

Droits réservés

La Nouvelle Babylone - Fiction de Gregori Kozintsev et Leonid Trauberg (1929 – 1h1 

Avec Elena Kouzmina, , David Goutman, Ya Geino, , Sophie Magarill…

 

De la défaite de 1870 jusqu'au mur des Fédérés, les destins d'une communarde, vendeuse dans un grand magasin, et d'un soldat versaillais s'entrecroisent. Le vent qui souffle sur Paris Insurgé est celui de la liberté et de l’émancipation … Plus qu'aux personnages, c'est à la Commune de Paris qu'est consacrée cette fresque épique pour laquelle Dmitri Chostakovitch a composé une musique orchestrale novatrice. Les images d’une haute teneur symbolique et allégorique donnent de l'insurrection une vision analytique où s'opposent bourgeoisie, armée et peuple.

Un grand classique de l’âge d’or du cinéma muet soviétique, qui allie l'esthétique à l'émotion.

 

Accessible en ligne sur le lien suivant : https://www.dailymotion.com/video/x3xzb1v

 

Autour du film

 

MERCREDI 15 juillet 2020

Droits réservés

Ménilmontant - Fiction de Dimitri Kirsanoff – 1926 - 38 min

Avec : Nadia Sibirskaïa (la jeune soeur), Yolande Beaulieu (L'ainée), Guy Belmont (Le jeune homme), Jean Pasquier (Le père), M. Ardouin (La mère), Maurice Ronsard (L'amant)

 

Après l'assassinat brutal de leurs parents, deux jeunes filles quittent la province pour aller vivre à Paris. Mais la grande ville leur réserve de biens mauvaises surprises. Tourné en 1925 dans les faubourgs déshérités de Ménilmontant, ce chef d'’œuvre du cinéma muet expérimental nous frappe encore aujourd'hui par sa modernité et Kirsanoff par son style incomparable.

 

Accessible en ligne sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=V7AyQxEq3Z

 

Autour du film 

 

 

AU PROGRAMME – Films en ligne les 3 et 17 juin 2020

MERCREDI 3 juin 2020

Rue des cascades (Un gosse de la butte) Film de Maurice Delbez (1964, 92 mn)
Avec : Madeleine Robinson, Serge Nubret, René Lefèvre, Lucienne Bogaert…

Restauration et numérisation à l’initiative de SND avec le soutien du CNC en 2018, la participation du Forum des images et de la Mairie de Paris et un crowdfunding par Celluloïd Angels.

Distributeur : MALAVIDA

 

Belleville, 1963. Alain, petit garçon d’une dizaine d’années, vit seul avec sa mère, qui tient une épicerie café de la rue des Cascades. L’arrivée de Vincent, l’amant noir de sa mère, vient bouleverser son existence. Autant par racisme ordinaire que par jalousie, l’enfant commence par rejeter le nouveau venu. Par sa grande gentillesse, son humour et son imagination, Vincent désarme les aprioris du petit garçon qui devient son meilleur allié. Mais ses copains de jeu n’ont pas forcément le même avis…

 

Disponible en VOD sur le site indépendant Universciné : https://www.universcine.com/

 

Bande annonce du film : https://www.dailymotion.com/video/x6m8vl8

 

Autour du film, documents (presses, dossier pédagogique…) voir le site du distributeur MALAVIDA 

 

MERCREDI 17 juin 2020

Droits réservés

Casque d’Or - Film dramatique français réalisé par Jacques Becker (1952, 96 min).

Avec Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin, Raymond Bussières…

 

Les apaches de la bande à Leca, des voyous qui hantent le quartier de Belleville, ont investi avec leurs femmes une guinguette du bord de Marne, à Joinville-le-Pont. Marie, une prostituée surnommée Casque d’Or en raison de son étincelante chevelure blonde, s’est fâchée avec son amant du moment, le distingué Roland. Surgit alors Raymond, accompagné de son ami d’enfance, Manda, un ancien apache reconverti en charpentier sérieux et convaincu. Entre la belle et le charpentier, le coup de foudre est immédiat. Une passion destructrice, sur fond de rivalité au sein du gang, unit les deux amants… Du coup de foudre à l’échafaud, Casque d’or est une tragédie de la Belle Époque à la beauté mélancolique. L’histoire d’un amour impossible, marqué par le destin, que portent Signoret et Reggiani, pas forcément le même avis…

 

Disponible en VOD sur le site indépendant Universciné : https://www.universcine.com/

 

Bande annonce du film : https://www.youtube.com/watch?v=03g8dtoyuCw

 

Autour du film, un article sur le site L Quotidien du cinéma 

 

 

AU PROGRAMME – Films en ligne les 6 et 20 mai 2020

 

MERCREDI 6 MAI 2020

 

Droits réservés

 

Le Ballon rouge, un film d'Albert Lamorisse (36 minutes), 1956.

Palme d’Or à Cannes du court métrage, 1956.

 

Moyen métrage de fiction en couleur, Le Ballon Rouge est une balade dans le quartier de Ménilmontant et de Belleville des années 50. Le film raconte l'histoire émouvante et intemporelle de la rencontre d'un petit garçon avec un ballon extraordinaire.

 

Accès en ligne : https://vimeo.com/404622247

 

Autour du film, l’article de Maria Beatriz Furtado Rahde « Visualités poétiques, symboliques et imaginaires chez Albert Lamorisse » 

 

 

MERCREDI 20 MAI 2020

Droits réservés

 

Les triplettes de Belleville - Film d’animation de Sylvain Chomet (2003, 78 mn).

Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant sa passion pour le cyclisme, Madame Souza fait suivre à Champion un entraînement acharné. Les années passent. Champion est devenu un as de la "petite reine", à tel point qu'il se retrouve coureur au célèbre Tour de France. Mais pendant la course, il est enlevé par deux mystérieux hommes en noir. Madame Souza et son fidèle chien Bruno partent alors à sa recherche. Leur quête les mène de l'autre côté de l'Océan, jusqu'à une mégalopole nommée Belleville. Là, ils rencontrent les "Triplettes de Belleville", d'excentriques stars du music-hall des années 30 qui décident de prendre Madame Souza et Bruno sous leur aile. Grâce au flair de Bruno, ils se lancent sur la trace de Champion. Réussiront-ils à déjouer les plans de la puissante mafia française ? 

 

Accès en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=voNZA0gF6bA

 

Autour du film, un article critique du Blog du cinéma

 

[REPORTÉE] Séance n°42, le dimanche 29 mars 2020 17h à la Bellevilloise

 

[SÉANCE REPORTÉE]

 

Cette séance est organisée en partenariat avec  les Editions Otium à l’occasion de l’exposition de la photographe Leïla Bousnina « Ulysses » (que reprend le titre de l’ouvrage publié aux Editions Otium),  présentée à la Bellevilloise (à la Halle aux Oliviers) du 4 au 29 mars 2020 !

 

Leïla Bousnina est photographe. Depuis près de vingt ans, elle rencontre aux quatre coins de la France des travailleurs immigrés vivants en meublés et en foyers. Des ‘Chibanis’, des « anciens aux cheveux » blancs donc, comme on les désigne communément, non sans affection parfois, trop souvent avec un brin de condescendance et toujours une drôle de certitude. Les incarnations singulières que nous donne à voir la photographe mettent en pièces la catégorie commode. Ce sont d’abord des travailleurs immigrés, des hommes sans famille à leurs côtés, des exilés, et l’âge n’est venu qu’après. Et chacune de leur vie, leur héroïsme quotidien, composent une geste ordinaire, celle d’Ulysses sans Ithaque. Ces Ulysses sont nos contemporains.... (Les éditions Otium).

 

 

Le documentaire ethnographique Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés, du réalisateur Rachid Oujdi – entièrement tourné à Marseille - est le pendant filmé du regard posé par Leïla Bousnina sur ces hommes, il documente le propos avec des témoignages émouvants entrecoupés d’images d’archives. Le court-métrage La chambre de la réalisatrice Latifa Saïd prolonge avec poésie et émotion ces exils, également intérieurs, qui se transmettent aux générations d’après…

 

 

17h – Prélude

Chibanis : récits en parole

Lecture de récits de Chibanis extraits de la publication “Ulysses” (Editions Otium, 2018), par Gora Diakhaté (comédien)

 

 

Projection

     Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés

Film Rachid Oujdi – France, 2014– 52 mn

 

Ils s’appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Ils sont venus d’Algérie, entre 1951 et 1971, seuls, pour travailler en France. Ils prévoyaient, un jour, de repartir au Pays. Les années se sont écoulées, ils sont maintenant retraités. Ils sont toujours là. Ils ont migré d’une rive à l’autre de la méditerranée sans mesurer vraiment la rupture que cela allait provoquer. Pas complètement d’ici, plus vraiment de là-bas, après une vie professionnelle décousue, une vie familiale déchirée, ils viennent finir leurs vieux jours à Marseille, seuls. D’ici, le pays natal n’est pas loin, la nostalgie disparait peu à peu. A travers leurs témoignages, on comprend pourquoi «le retour au Bled» n’a pas pu se faire comme ils l’avaient, initialement, prévu. Filmés avec douceur et tendresse, ces Chibanis sont à la fois lumineux et beaux, drôles et attachants.

 

 

18h – Interlude

Chibanis : récits en parole

 

Lecture de récits de Chibanis extraits de la publication “Ulysses” (Editions Otium, 2018), par Gora Diakhaté (comédien)

 

 

Projection

        La Chambre – Court métrage de Latifa Said (2019, 18 mn)

 

 

18h30 – Débat :  Chibanis de quels droits ?

En présence de la photographe Leïla Bousnina, la réalisatrice Latifa Saïd, Antoine Math (socio-économiste, membre du GISTI, sous réserve), et Mohammed Ouaddane (Trajectoires). Animation : Raul Mora (Editions Otium)

 

 

ENTREE LIBRE

 

Prochaines séances « Belleville-Ménilmontant en images »

      Programmation en cours

 

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

 

Séance n°41, le dimanche 26 mai 2019 17h à la Bellevilloise

 

Cette séance - dédiée aux mémoires des luttes ouvrières - est organisée en partenariat avec  l’Association de travailleurs de l’ile Seguin (ATRIS).

 

L’usine Renault de Billancourt, dénommée « la forteresse ouvrière », occupe une place emblématique voire mythique dans la mémoire et l’histoire ouvrière en France. On disait dans les années soixante : « quand Billancourt éternue, c’est toute la France qui s’enrhume », tant la Régie était le lieu de toutes les avancées sociales depuis les grandes grèves de mai 1936.  Ainsi, Mai 68 est tout autant indissociable de Billancourt. En 1992, l’usine a fermé ses portes. Aucun lieu de mémoire n’a été prévu dans les projets de réaménagement des terrains, qui valent de l’or, aux portes de Paris. Des associations d’anciens - et notamment l’ATRIS - ont vu le jour pour dire, écrire cette mémoire, « celle des hommes, et non uniquement celles des machines » !

 

Le film présenté ici conte mai 68, à travers des récits de première main, à l’intérieur de l’usine. De ces points de vue divers, rarement recueillis ensemble, émerge la grande Histoire. C’est également une fresque de la condition ouvrière. Il montre la façon dont cette usine particulière inscrit son destin dans la grande Histoire et influe également sur le cours de celle-ci. Le film révèle surtout le rôle essentiel joué par les travailleurs immigrés : ces nouveaux prolétaires, entrés comme figurants dans l’histoire, et devenus sujets de leur destin, et acteurs principaux de la classe ouvrière en France.

 

 

17h – Projection

      Les Hommes de Billancourt

Film documentaire de Caroline Pochon – France, 2018 – 65 mn

 

Qui étaient les hommes de Billancourt ?  A la veille de mai 68, ils sont près de 36 000 à travailler dans l’usine Renault de Boulogne-Billancourt – la plus grande usine de France à l’époque. La plupart de ces hommes sont venus d’ailleurs : 56 nationalités se côtoient dans ce lieu mythique des luttes ouvrières, cette vitrine de la contestation sociale en France.

Ce film donne la parole à la dernière génération à avoir travaillé à Billancourt. Ouvriers, directeurs, syndicalistes… de la révolte de mai 68 à la fermeture en 1992, ils nous racontent leur histoire de Billancourt. Une histoire industrielle et humaine, sociale et politique, qui traverse l’histoire de France.

 

 

18h30 – Débat :  Mémoires de luttes, mémoires ouvrières

En présence de la réalisatrice Caroline Pochon, Laure Pitti (Maitresse de conférences en sociologie à l’Université Paris 8, sous réserve), Sylvain Roger (membre de l’ATRIS), et d’autres membres de l’ATRIS…

 

Animation : Mohammed Ouaddane (Trajectoires)

 

 

ENTREE LIBRE

 

 

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Programmation en  cours

 

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

Association ATRIS

Contact : Arezki Amazouz

atris92100@gmail.com – 06 16 05 16 94

 

 

Séance n°40, le dimanche 25 novembre 2018 à 17h à la Bellevilloise

 

Cette séance, inscrite dans le cadre du projet européen Altercities, prolonge la séance « Belleville- Karakoy… » de juin 2017, croisant les regards entre les quartiers populaires à Paris et Istanbul sur les processus d’embourgeoisement et de métropolisation à l’oeuvre dans ces villes.

 

La croissance d’Istanbul s’est toujours faite depuis les années 1950, au mépris de la nature et de l’urbanisme. Deux phénomènes conjugués, démographie galopante et extension de l’espace urbain, ont abouti à une croissance anarchique de la ville : une croissance qui se nourrit d’elle-même. Comme l’explique le documentaire « Eukümenopolis », la construction de nouveaux centres ou axes routiers, si elle contribue dans un premier temps à désengorger la ville, entraîne inexorablement de nouvelles constructions aux alentours. Plus le temps passe, plus les larges forêts d’Istanbul se réduisent à peau de chagrin, remplacées par les projets de centres d’affaires ou de luxueux « sites» (ensemble de gratte-ciels destinés à l’habitation promettant tout le confort moderne qui poussent un peu partout en Turquie comme des champignons) des promoteurs immobiliers.

 

(source : turquieeuropeenne.eu)

 

 

17h – Lecture de textes, par Sedef Ecer (Auteure dramatique et  metteure en scène)

 

 

17h30 – Projections

      Ekumenopolis : Istanbul, ville sans limite

Projection d’extraits du film de Imre Azem (88 mn, 2011).

 

« Eukümenopolis » dévoile « une ville sans limite », livrée au libéralisme sauvage et à la dérégulation où l’urbanisation forcenée détruit l’environnement et accroît les inégalités sociales. Le documentariste Imre Azem retrace les grands temps du développement d’Istanbul depuis la proclamation de la république en 1923 jusqu’au récent projet de troisième pont au-dessus du Bosphore qui menacerait 85 000 hectares de forêts protégées.

 

 

La gentrification à Paris  

     

     Interview d’Anne Clerval  sur le processus de gentrification à Paris, des années 30 à nos jours. Extrait du documentaire de la France en face réalisé par Hugues Nancy et Jean-Robert Viallet (2003, extrait de 3 mn)

      La gentrification à Barbès – Documentaire de Charlotte Palau (2016, 12 mn)

 

 

19H – Débat :  Villes en mouvement

 

ACCES LIBRE

 

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       Programmation en  cours

 

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

 

 

Séance n°39, le dimanche 16 septembre 2018 à 17h à la Bellevilloise

 

Cette séance, inscrite dans le cadre du projet Altercities, avec la programmation du film Mamma Roma de Pasolini, permet de comparer les évolutions des quartiers populaires de Rome et de Paris à partir des années 5O-60. Au lendemain de la guerre, Rome attire à sa périphérie des « émigrés de l‘intérieur » qui quittent leurs régions rurales du Sud de l’Italie pour trouver du travail dans une ville en pleine reconstruction. Ces familles les plus pauvres, arrivées en grand nombre et regroupées selon des affinités régionales, construisent aux limites de Rome des « Borgate », bidonvilles ou baraquements de fortune, ne pouvant pas accéder au centre-ville, ni à des logements sociaux que la municipalité tarde à construire. Ces quartiers populaires perdurent plusieurs décennies et font l’objet de nombreuses luttes urbaines, pour la résorption des bidonvilles et le relogement dans des grands ensembles selon le slogan « la casa per tutti », dans un contexte de fort clientélisme et de spéculation immobilière. C’est aussi dans ces quartiers qu’émergent divers projets d’autogestion où cherche à s’enraciner le catholicisme social et la nouvelle Gauche.

 

Dans le cadre des échanges entre des partenaires de plusieurs capitales (Berlin, Istanbul, Paris et Rome,) sur les problématiques de métropolisation des villes européennes et leurs conséquences sur les quartiers populaires, l’association Trajectoires profite de la présence à Paris de ses partenaires romains (associations Ti Con Zero et Stalker) aux Journées Européennes du Patrimoine 2018.

 

 

17h - Projection

          Mamma Roma

Film de Pier Paolo Pasolini (1962, 106 mn). Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti

 

A Rome, la prostituée Mamma Roma décide de quitter le trottoir pour se consacrer à l'éducation de son fils Ettore. Après tant d'années de travail, elle recherche désormais un peu de respectabilité et de sérénité. Jusque-là, l'enfant a été élevé dans une famille de province ; il ne sait rien du métier de sa mère. Mamma Roma trouve un nouvel emploi et tous deux s'installent dans une HLM de la banlieue romaine. Un jour, l'adolescent apprend le passé de sa mère. Choqué, puis désemparé, il sombre peu à peu dans la délinquance. Sa dérive le conduit droit en prison. Pour le sortir de là, sa mère reprend son ancien métier...

 

 

19H – Débat

Animé par Marie Poinsot et Mohammed Ouaddane (Trajectoires)

 

Avec la participation de Giulia Fiocca et Fernanda Pessolona, partenaires du projet Altercities (Ti Con Zero - Rome), Aurélien Delpirou (Maître de conférences/Ecole d'urbanisme de Paris et rédacteur en chef à Métropolitiques), Sarah Lilia Baudry (urbaniste et historienne/EHESS).

 

 

ENTRÉE : 3 €

 

 

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          Programmation en  cours

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

 

Séance n°38, le dimanche 8 avril  2018 à 17h à la Bellevilloise

 

 

Si Belleville a accueilli des populations migrantes depuis plus d’un siècle, l’arrivée des Chinois dans ce quartier populaire démarre plutôt dans les années 50. Les minorités chinoises du Cambodge, du Laos et du Vietnam fuyant les guerres, puis les Chinois originaires du Wenzhou, du Zhejang et du Guangdong s’y installent tout au long des années 70 et 80 grâce à leurs réseaux de commerces et d’entreprises. Ils investissent dans l’immobilier d’un quartier en pleine rénovation. Ces présences chinoises gagnent très vite en visibilité au point que Belleville est devenu le second Chinatown de Paris après le XIIIe arrondissement. La grande pluralité des origines, des langues, des cultures de ces Chinois échappe aux habitants de Belleville qui ne perçoivent qu’une entité « asiatique » homogène. Cette séance part sur  les traces de l’histoire chinoise  de Belleville. A travers un parcours patrimonial, nous partirons à la découverte des mémoires et des cultures inscrites sur ce territoire cosmopolite.

 

 

 17h -  Projections

 

Médecine traditionnelle chinoise : Les 100 thés de la santé

 Film documentaire court de François Roman (5 mn, 2015). Production/Distribution : Lapetitecouronne.tv

La médecine traditionnelle chinoise est une médecine préventive et curative à base de plantes, de massage et d’acupuncture. Cette pratique n’est cependant pas complètement reconnue en France et en Europe, notamment pour ce qui concerne l’usage des plantes. Ne peut-on pas regretter de ne pouvoir profiter d’une médecine proche des patients et surtout, moins chimique ? L’immigration chinoise ne serait-elle pas l’occasion d’enrichir la médecine occidentale, de renouer avec notre propre tradition et de reconsidérer notre rapport à la médecine ?

 

 Shangaï Belleville

 Film de Lee Show-Chun (75 mn, 2015),

Sur les trottoirs de Belleville, trois destins vont se croiser : Liwei est un jeune Chinois arrivé clandestinement à Paris, avec son frère cadet, quelques mois plus tôt. Monsieur Zhou lui est « tombé » du ciel, venu en France pour retrouver Gine, sa compagne, enlevée par un réseau mafieux. Ensemble, les deux hommes partent à sa recherche, aidée par Anna, une prostituée au grand cœur. Avant d’écrire le scénario de Shanghai-Belleville, la réalisatrice Show-Chun Lee a enquêté pendant des mois sur le terrain. Elle a rencontré des centaines de Chinois de Belleville, clandestins ou non. Elle les a interrogés sur leurs conditions de vie, les ateliers de confection en sous-sol, la prostitution, les appartements insalubres où l’on s’entasse à dix ou à quinze.

 

 

18h30 - Débat : Présences chinoises en mémoires

 

En présence de la réalisatrice Lee Show-Chun (sous réserve), de Simeng Wang (sociologue, CNRS), Hélène le Bail (politologue, CNRS), Tamara Lui (journaliste/Chinois de France/Français de Chine), un représentant(e) de l’Association des jeunes chinois de France (AJCF), un représentant(e) de l’Amicale des jeunes Teochew, …

 

 

 

ENTRÉE : 3 €

 

 

 

Infos pratiques

La Bellevilloise – Le Forum

19-21, rue Boyer 75020 Paris

Site : www.labellevilloise.com

 Accès : Métro Gambetta (L3) / Bus lignes 96 et 26 arrêts Pyrénées ou Ménilmontant

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18

 

 


Projection "Rue des cascades" de Maurice Delbez

 

En hommage à Maurice Delbez, la médiathèque Marguerite Duras vous invite à la projection de son film "Rue des Cascades" ("Un gosse de la butte"), le samedi 10 février 2018 de 15h à 17h

 

Rue des Cascades - Fiction de Maurice Delbez (1963 - 1h27). Avec Madeleine Robinson, René Lefèvre, Serge Nubret, Lucienne Bogaert, Suzanne Gabriello, …

 

Le Film :

La patronne d’un bar épicerie vit avec son petit garçon, rue des Cascades, sur la Butte de Belleville. Un jour, un ami africain vient habiter avec eux… Ce film dépeint le milieu populaire du quartier, le monde de l’enfance, et aborde le problème du racisme.

 

Le film sera suivi d’un échange avec le public

 

 

Une restauration in extremis :

 Avec l’échec commercial de RUE DES CASCADES, les négatifs du film ont été stockés durant des décennies sans servir pour l’exploitation. Le résultat 50 ans après la fin de l’exploitation : l’état général des négatifs image et son du film était assez mauvais. Sur l’image, il y avait des problèmes de dégradation : des déchirures, des traces de moisissures et des poussières. La pellicule était gondolée avec un retrait longitudinal, des traces de colle, des frottements et des perforations fragiles qui provoquaient des sautes dans la continuité. Au niveau sonore, il y avait des problèmes de désynchronisation, des distorsions et des soufflements.

C’est grâce à une subvention du CNC dans le cadre du dispositif d’aide sélective à la numérisation d’œuvres cinématographiques du patrimoine, à la participation du Forum des Images et aux 155 donateurs du site de crowdfunding de Celluloid Angels, que le financement de la restauration et la numérisation du film ont été possibles. Les négatifs ont été réparés manuellement, nettoyés et numérisés en 4K. Des travaux minutieux de restauration numérique et d’étalonnage ont été effectués pour redonner le film son éclat d’origine. Mais surtout, à la demande expresse de Maurice Delbez, le titre imposé par son ancien distributeur Columbia, UN GOSSE DE LA BUTTE, a été remplacé par RUE DES CASCADES, heureusement présent sur un élément photochimique de l’époque. Ainsi le titre d’origine a été restauré…

 

En partenariat avec l’association Trajectoires et M6/SND

 

 

 



Belleville, années 60

Rue des Cascades, histoire d'un film

 

Exposition autour du film "Un gosse de la butte"

 

Du 24 janvier au 1er mars 2018 à la Médiathèque Marguerite Duras

 

Artistes d’hier et d’aujourd’hui, photographes, cinéastes, romanciers et bien d’autres - qui l’ont aussi chanté - nous invitent à cheminer, parfois en promeneur solitaire ou sous l’émotion de l’enfance, dans l’âme si singulière des quartiers de Belleville et Ménilmontant. Héritiers de la Commune, ces quartiers populaires et cosmopolites, terres d’asile et d’accueil de populations aux provenances multiples, en transformation permanente, survivent au mythe.

 

Le cinéaste Maurice Delbez s’y est arrêté au début des années 1960 et nous livre un film intime. C’est l’histoire d’une belle rencontre, pleine d’humanité. Rue des Cascades, titre original, «c’est aussi l’histoire d’un film… » !

 

 

 

 

Le film, qui a été tourné en 1963, est un des rares de cette époque à évoquer la mixité dans un quartier où les vagues migratoires n’ont cessé de se succéder, donnant à Belleville son identité et sa force. Inspiré du roman de Robert Sabatier Alain et le Nègre, l’action se déroule sur la butte Montmartre dans les années 30. Alors que cette dernière connaissait déjà au début des années 60 les outrages du tourisme de masse, la colline de Belleville semblait avoir gardé son charme originel, son essence intime. Un quartier bien parigot perché sur les hauteurs orientales de la capitale, les pieds dans Paris et la tête à la campagne. Sur la colline se déploie tout un entrelacs de ruelles et d’impasses, de cours et d’arrières cours, de venelles et de jardins, de bâtisses de guingois et de bicoques de trois sous, tant évocatrices de la vie populaire. Des terrains vagues, terrains de jeux comme autant d’oasis où la vie simple et rude affiche sa simplicité et sa solidarité.

 

Depuis le quartier s’étend la capitale. Pourtant l’agitation de la ville haussmannienne qui engloutit les hommes semble lointaine. Les écoliers jouent à la balle ou à la castagne, les mères font leurs courses chez l’épicier du coin, les amours se font et se défont dans une pièce dérobée ou sous un réverbère. Au comptoir il se boit des petits verres, on rit, on bavarde, on s’apostrophe, on s’épanche. Une humanité à en perdre haleine qui dévale ruelles et escaliers, le petit peuple de Paris. Enfants innocents et spontanés, figures sincères et authentiques, hommes simples issus de milieux modestes, amoureux du monde entier, portés par la force de leurs sentiments.

 

Le cinéma et la photographie comme écriture des hommes et de leur vie, le quartier fixé par Maurice Delbez offre aussi un documentaire effrayant sur l’urbanisation du quartier entre nécessité et affairisme, la ruine de sa poésie encore si proche. Une poésie diffuse qui met en relief le charme unique et fragile de ce monde d’avant les coulées de béton, le tout automobile, les médias et la foule solitaire. La poésie du banal qui célèbre le petit peuple de Paris et son art de vivre porteur de sa propre histoire.

 

Projet réalisé par Patrick Bezzolato (Conservatoire Historique du 19e arrondissement), Anne-Laure Chatelot (Bibliothécaire Ville de Paris), Cécile Morin (Médiathèque Marguerite Duras), Mohammed Ouaddane (Trajectoires) et Philippe Tourrière (Bibliothèque Claude Levi-Strauss)

 

 

 Entrée libre

Du 24 janvier au 1 mars 2018

les mardi, jeudi, vendredi de 13h à 19h, le mercredi de 10h à 19h, le samedi de 10h à 18h, le dimanche de 13h à 18h

 

Médiathèque Marguerite Duras

115 rue de Bagnolet

75020 Paris

Métro ligne 3 : Porte de Bagnolet

Métro ligne 3, 3bis : Gambetta


Visages et Mémoires du Pont-Yblon


Galette en musique à Paul Bourget Rosny-Aîné


Cycle Belleville-Ménilmontant en images

 

Séance n°37, le dimanche 17 décembre 2017 à 17h à la Bellevilloise

 


Cycle Belleville-Ménilmontant en images


Cycle Belleville-Ménilmontant en images


Cycle Belleville-Ménilmontant en images


Cycle Belleville-Ménilmontant en images


Exposition



Cycle Belleville - Ménilmontant en images

 

Séance n°30, le dimanche 15 mai 2016 à 17h à la Belleviloise

 


Le Printemps de la mémoire 2016 - Table ronde/rencontre - le 1 avril 2016

Les lieux de mémoire: valoriser et transmettre

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Lieux de mémoire - Valoriser et transmet
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Quelles valorisations et transmissions des lieux de mémoire ? Les acteurs associatifs, culturels et institutionnels... confrontent leurs approches au travers de différentes formes de restitution (spectacles vivants, expositions, photographie, cinéma,  multimédia, promenades urbaines, arts plastiques...)
Qu’est-ce que cette « mise en scène » fait dire à un lieu et à la pluralité de sens ? Comment entrelace-t-elle l’espace, le récit, l’image pour que se transmettent aussi bien l’émotion que le savoir ?

 

Avec :

Gabriel Gaso Cuenca (FACEEF) : Mémorias un outil multimédia des lieux de mémoire et d’histoire de l’immigration et de l’exil des espagnols en ile-de-France.
Génériques : Approche comparée des lieux de mémoire de l’immigration en Seine-Saint-denis et en Seine-et-marne.
Leila Bousnina (photographe), Catherine Briand (association Tam), Aïssatou Mbodj (anthropologue, CNRS) : Hôtels garnis et foyers, la mémoire du logement immigré transmise par la photographie.

Anne Bourgon (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette) : Quelle valorisation des lieux de mémoire de l’internement et de la déportation en Seine-Saint-denis ?
Sarah Baudry (doctorante en urbanisme, Université Paris-Diderot) : Les archives du logement francilien et l’histoire de la rose des vents à aulnay-sous-Bois.
Mohammed Ouaddane (Trajectoires) et Gabriel Debray (Le Local/Ombres et Lumière) : Regards croisés sur Belleville.


Table ronde animée par Pierre-Jacques Derainne


Projection du film Babel ville de Philippe Baron (1993, 52 min).

Entrée libre

 

 

FACEEF - EL HOGAR DE LOS ESPAGNOLES

10, rue Cristino Garcia 93210 La Plaine Saint-Denis – Saint-Denis

tél : 01 49 46 35 46

RER B : La plaine Stade de France

Renseignements et contact : 06 11 29 59 18 / contact@mémoires-histoires.org


Cycle Belleville-Ménilmontant en images

 

Séance n°29, le dimanche 3 avril 2016 à 15h à la Bellevilloise

 


Cycle Belleville-Ménilmontant en images

 

Séance n°28, le dimanche 20 mars 2016 à 17h à la Bellevilloise

 


8 mars 2016 - Lancement de la 3e édition du Printemps de la mémoire du Réseau Mémoires - Histoires en Île de France !

 

Du 8 mars au 16 avril 2016, le Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France organisera la 3ème édition du Printemps de la Mémoire qui investira l’ensemble du territoire francilien à travers plus de 60 initiatives et évènements.

 

L'intégralité du programme, ainsi que toutes les informations liées aux différents événements sont disponibles ici 

 

 


Le Printemps de la mémoire 2016 - Table ronde - le 11 mars à 19h30

Les lieux de mémoire: de l'émotion au politique

 

Quelle est la part de l’émotion, individuelle ou collective, dans la constitution d’un « lieu de mémoire » ? Comment cette émotion se transforme-t-elle en savoir et fait face au champ politique, source de conflits potentiels ?

 

 

Avec :

Arezki Amazouz (Association des Travailleurs de l’Ile Seguin) : enjeux politiques d’un lieu de mémoire des ouvriers de Renault-Billancourt.
Frédéric Brun (Mix’Ages) : Pourquoi la cité des Perichaux (Paris 15e) se remémore-t-elle l’abattoir de Vaugirard ?
Michel Grosman, cinéaste : le 14 rue de Paradis et la mémoire de la résistance juive de la MOI (Main  d’OEuvre Immigrée).
Tangui Perron (Périphérie) : les bidonvilles de Seine-Saint-Denis , une mémoire qui ne passe pas ?
Viviane Rolle-Romana (Comité Marche du 23 mai 1998) : quels « lieux » pour transmettre la mémoire de l’esclavage en Ile-de-France ?
Johann Michel, philosophe et politiste (CEMS-EHESS) : la mémoire sociale face à la sphère politique, quelle  forme de reconnaissance ?

Table ronde animée par Pierre-Jacques Derainne (historien, Trajectoires)

 

Entrée libre

 

Médiathèque Marguerite Duras - Auditorium
115, rue de Bagnolet 75020 Paris
Tél. : 01 55 25 49 10
Métro : Porte de Bagnolet (ligne 3)
Bus : 26, 64, 76, Traverse de Charonne Charonne
T3B : Porte de Bagnolet

Renseignements et contact :
06 11 29 59 18 / contact@mémoires-histoires.org

 


Cycle de conférences- débats sur l'histoire du travail au féminin 

LES FEMMES A L’ŒUVRE !


Cycle de conférences- débats sur l'histoire du travail au féminin 

LES FEMMES A L’ŒUVRE !


Cycle Belleville - Ménilmontant en images

 

Séance n° 27- le dimanche 22 novembre 2015 à 15h à la Bellevilloise

 

Trajectoires et le Collectif Docomoto présentent


Cycle de conférences- débats sur l'histoire du travail au féminin 

LES FEMMES A L’ŒUVRE !


Cycle Belleville - Ménilmontant en images


Exposition : Qui sommes-nous ? 

Populations et diversité en Île-de-France

 

 

L'association Trajectoires et ARCADI Ile-de-France dans le cadre de Passeurs d'images présentent l'exposition

 

Qui sommes-nous ?

Populations et diversité en Île-de-France

- Ateliers de photographie -

 

 Du 10 au 24 octobre 2015  au Centre Animation Les Amandiers,  110, rue des Amandiers - 75020 Paris,  Métro : Ménilmontant ou Gambetta

 

 

Proposée initialement dans le cadre de l’Année de la France au Brésil (2009), et suite à l’exposition « Peuples de Sao Paulo » qui avait eu lieu en 2005 en Île-de-France, l’exposition photographique « Populations et diversités en Île-de-France » interroge la question de la diversité sous l’angle interculturel et social.


La Région Île-de-France a proposé à avec l'aide d'Arcadi Ile-de-France, dans le cadre de Passeurs d'images, au travers de son dispositif Passeurs d’images, et à l’association Trajectoires de conduire ce projet en 2009. Celui-ci est le fruit d’une intelligence collective articulant approche photographique et anthropo-sociologique. C’est avant tout une livraison «instantanée» et intuitive issue de travaux d’ateliers photographiques qui se sont tenus dans des territoires urbains contrastés d'Île-de-France, sur quatre villes (La Courneuve, Colombes, Paris-Belleville, Vitry-sur-Seine) en partenariat avec les municipalités et les structures locales. Des groupes de jeunes et moins jeunes, amateurs ou novices, guidés par le regard vigilant et critique des photographes Brigitte Eymann et Sophie Loubaton, ont capté sur le «vif», en portraits ou en situations, les réalités de cette diversité, de ces diversités, avec leurs propres images et mots. La jeune réalisatrice Pershang Shafigh nous restitue, avec rigueur et inspiration, ce travail «en chantiers» dans un making-off filmé.

 

Brigitte Eymann, Sophie Loubaton et Pershang Shafigh, authentiques «passeurs d’images», ont œuvré, parfois en contournements / détournements, et de connivence avec la distance de l’anthropologue Mohammed Ouaddane. De fait, la diversité ne peut être réduite à «l’ethnique» ; la diversité «n’habite pas une couleur de peau» ni ne peut faire l’objet d’un habillage «culturel», a fortiori biologique. La diversité est par définition plurielle, qu’elle concerne un individu ou un groupe, pour reprendre les mots d’un Claude Lévi-Strauss.

 

Cette exposition, composée en plusieurs parties, a été présentée au Brésil (à Sao Paulo), et en France sur différents sites, et notamment à la Maison des Métallos dans sa version intégrale (en 2011).

 

Une partie de l’exposition est ici présentée, comprenant les travaux de Sika Viagbo sur la « diversité… capillaire » et ceux de Flavie François, Farrah Hajib et Anthony Ngangwa réalisés sur le quartier de Belleville !

 

Partenaires : ARCADI Ile-de-France et Passeurs d'images, Région Île-de-France, Ville de Sao Paulo

 

Contact Association Trajectoires : 06 11 29 59 18


Cycle Belleville - Ménilmontant en images


Cycle Belleville - Ménilmontant en images



Cycle Belleville - Ménilmontant en images saison 5


Séance n°23